Les test servohydrauliques de cycle de vie sont aujourd'hui un standard industriel même pour les composants automobiles qui sont utilisés bien au-delà des éléments de sécurité. Le défi posé par de tels dispositifs d'essai consiste à regrouper au plus haut niveau diverses technologies. A ce propos, les utilisateurs sont extrêmement stricts notamment en ce qui concerne les vérins d'essai ainsi que la gestion en temps réel.
La société conceptrice IAV GmbH de Gifhorn a mis en service un banc d'essai servohydraulique pour sièges de ce type qui est géré par un servocontrôleur numérique de FCS Control-Systems et entraîné par un vérin d'essai de Hänchen Hydraulik.
Le contrôle est réalisé au moyen d'un vérin d'essai Hänchen de la série 328 en guise d'activateur. Ce vérin synchrone utilise la conception brevetée du joint flottant à fente annulaire de Hänchen dont le nom de marque est Servofloat®. Une boîte en acier suit ici la déviation radiale de la tige du piston et crée ainsi un interstice d'étanchement de quelques 1/100e de mm pratiquement constant sur toute la plage de pression. Cette série se différencie du piston à guidage de tige hydro-statique seulement par sa plus haute sensibilité aux forces latérales, mais offre un avantage coût d'environ 30%. Car seuls les joints d'huile de fuite permettent d'obtenir un frottement minimal négligeable. Grâce à leur frottement négligeable justement, les vérins de qualité Servofloat® fournissent la plus haute précision de positionnement et de repro-ductibilité, ne présentent pas d'effet stick-slip et conviennent aussi bien à des mouvements extrêmement lents qu'à des mouvements extrêmement rapides.
Le banc d'essai pour sièges travaille en mode standard avec une force de contrôle de 28 kN maximum pour une fréquence de 20 Hz maximum, une course dynamique allant jusqu'à 35 mm, une vitesse maximum de 1,3 m/s ainsi qu'une accélération pouvant atteindre 50 m/s². En dépit de cela, il dispose de réserves de sécurité encore importantes qui assurent un fonctionnement optimal : la vitesse maximum techniquement admise est par exemple de 4 m/s.
Ce dispositif permet de tester non seulement des structures complètes de siège mais aussi des mécanismes de réglage, des dossiers, des supports lombaires, des ressorts, des glissières ainsi que des pièces d'habillement et en mousse. Il permet en outre de vérifier la présence de fissures et de ruptures sur les pièces en mousse et de calculer également, dans un test de longue durée, la mesure du tassement que l'on peut dériver du décalage de l'hystérésis.